lundi 7 mai 2012

"Atlantis" dans le désordre

En 1990, Philippe Katerine est objecteur de conscience. Il travaille en Maine-et-Loire pour l'asso "Les amis du bon cinéma". Il est chargé de la tournée itinérante des films dans les bleds angevins. Il monte les 6 bobines des films et part avec sa camionnette. Un jour, il prépare "Atlantis" de Luc Besson, documentaire musical sous-marin post "Grand Bleu". Ce jour-là, à Seiches-sur-le-Loir, il se plante dans le montage. Les spectateurs voient le générique en plein milieu, et tout mélangé.
"Le film s'est déroulé ainsi sans que personne ne bronche avec le générique de fin à la 45ème minute. Les 25 personnes s'en sont allées un sourire vague aux lèvres sans me demander quoi que ce soit."
Il ajoute qu'ayant le lendemain remonté le film correctement celui-ci avait "tout perdu avec son générique à la fin. Un vrai cimetière."




















Ceci m'a renvoyé au centre culturel d'Alger, en 1987. J' y avais vu moi aussi, un film japonais en noir et blanc complètement mélangé dans les bobines. C'était "La femme des sables" , adaptation du roman de Abé Kôbô.
























Autre épisode extrait de son journal de 2007 "Doublez votre mémoire"

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