J'ai trouvé cette critique fort pertinente :
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Avec mon histoire particulière à la chimie, quand je lis dans Embrasse l’ours un joli égrainage de noms de plantes et de leurs vertus médicinales, c’est un monde immense de soins qui est déterré de son ensevelissement par les firmes pharmaceutiques et qui libère une et des pensées et monde de pensées, de présence au monde, un monde de conscience plus que conscientisé relié à tout moment à la Nature. Cette nature qui si elle est représentée par un animal, un renard où un ours, l’est d’une telle précision que l’on sent le travail de recherche en amont - monde d’érudition -, mais sans trace, sans empreinte, aucune. Avec Marc Graciano, suivre l’animal, c’est être à sa très exacte hauteur, le procédé relève moins de l’art narratif que du chamanisme. Être cet animal et nous le donner à voir et à respirer, entendre ses mouvements. Ce qui se conte en humains, en animaux ou en sœur de lait, en morts violentes ne m’oblige pas à vous résumer ou décrire un contour de faits, d’actions ou de contexte historique, dévoiler vous empêcherait d’avancer nu(e) et si chaudement vêtu(e) de merveilleux ou de cette mort qui nécessite d’être bien vivant (pas si évident) pour la vivre. Être augmenté philosophiquement en lisant Graciano me fait déborder dans un monde sans interlocuteur (dans ma mansarde).
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