J'ai déjà promu dans ces lignes l'impeccable "Ile aux chasseurs d'oiseaux", du même May. L'homme de Lewis est le second tome d'une trilogie qui en compte donc trois, aussi surement qu'un triptyque comporte trois parties ou un dytique six pattes.
Vous aimez l'atmosphère d'Ouessant ? Autant que je ?
Vous vous délecterez de ces ambiances insulaires où on s'archipèle (on y a très froid), mais là n'est la question, tout tient dans le montage rigoureux de ce récit où il s'agit de retrouver l'origine d'un type mort 40 ans plus tôt et conservé dans une tourbière. Les chapitres sont narrés selon les points de vue variés de différents personnages, parmi lesquels un vieil homme atteint d'Alzheimer, ce qui est une performance, réussie à mon avis plein d'humilité mais que je partage sans l'ombre d'une hésitation, d'autant plus facilement que ça ne me coûte rien.
Pris dans la toile, j'ai trouvé un type qui a certainement un goût très sûr, puisqu'on est d'accord !
Lecture à venir, la troisième coque de ce trimaran qui n'a rien de drôle, dans le fond, ni même en surface...
Le braconnier du lac perdu.
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