mercredi 1 avril 2015

Vous voulez savoir ce qui va paraître demain ?

J'attendrai que ceci vienne en petit format pas cher, mais je soupçonne que ce soit fort réjouissant et passionnant, car ce type a une personnalité assez fascinante. Entendu ce jour sur France-Culture.




















La présentation du personnage sur le site de France Inter :

















Photo : Guy Ribes dans son atelier          © Hubert Fanthomme

Picasso, Chagall, Dali, Léger, Modigliani, Renoir…  Pendant près de trente ans, Guy Ribes, faussaire véritable, a imité les plus grands peintres, avec une maîtrise technique et un talent artistique hors du commun. Personnage entier, fumeur de pipe à la silhouette trapue et aux mains « d’ours mal léché », il raconte sa vie avec son accent titi parisien et sa morale d’artiste.

« Le peintre des voyous », comme un juge l’a surnommé, naît dans une maison close à la fin des années 1940. Il grandit dans une famille où, dit-il, « on pratiquait plutôt le revolver que le pinceau ». Après un passage dans la marine, il commence à fabriquer des faux, par orgueil et par jeu. Il fait ses gammes, perfectionne ses techniques de vieillissement des toiles, oublie son propre style et apprend sur le bout des doigts à peindre comme les autres. Ribes ne fait presque jamais de copies exactes, il peint « à la manière de », c’est-à-dire qu’il crée de nouvelles œuvres de Chagall, de Picasso… Au point de tromper les experts et d’attirer un réseau de marchands d’art véreux, qui exploitent son talent et arnaquent plusieurs collectionneurs. Jusqu’au jour où la police vient frapper à sa porte…

Comment le peintre est-il devenu le fournisseur d’une bande de trafiquants d’art ? Comment retrouver son style quand on a été, en quelque sorte, l’égal des plus grands ?
Aujourd’hui, après une vie passée dans la peau des maîtres, le faussaire de haut vol est redevenu un jeune peintre qui suit sa propre voie. Il prépare une exposition et publie son autobiographie.





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