mercredi 1 avril 2015

De choses et d'autres...

On s'est fait la remarque avec des amis qu'il était temps qu'elle s'arrête cette grève des radioteurs de France inture-et-culter*. Pasque je ne suis pas le seul à être allé entendre ailleurs, dans un truc qui parle, en particulier aux heures fixes des infos qui dégueulent. J'ai retenu ma respiration et testé Europe1, mais l'excès de pubs oblige à conserver pendant l'écoute une lessiveuse sur les genoux - je reprends là l'expression de Desproges, moi, j'aurais dit une bassine-, mais le constat est le même, cette radio est vomifère.
J'ai tenté RFI, c'était bien mais quand même très africocentré, et au bout d'un moment, je n'arrivais plus à m'intéresser à l'histoire des partis d'opposition au Gabon ou en Guinée, surtout que je ne suis pas sûr de savoir les situer sur une planète. Honte que j'ai !
Et finalement, on a beau se plaindre de la qualité des infos sur les grandes stations de service public, ben quand y'en a plus, on perd un grand vide, pour plagier Font et Val qui commentaient la mort de Claude François.

Ah, ils ont été bien nuls à ce propos, pas plus tard que ce midi, on est le premier avril, par le sourire épais de la spicrine de France2, de se vanter que non, cette année, ne cherchez pas, y'aura pas de blague au journal télévisé, "toutes les infos sont vraies !"
Au delà de l'énormité de la prétention -c'est quand même facile de remettre en cause à peu près 100 % de ce qui est asséné comme pure vérité de leur stricte raison, dans leurs infos pourrites- ça m'a révolté que leur tristesse installée devienne une preuve de quoi ? de sérieux ?
Dans le reportage qui suivait, on revenait sur des canulars énormes et finalement assez rigolos (sur un chantier à Paris, dans les années 70, on fait dire à un ouvrier qu'il s'agit de creuser pour trouver du pétrole, et que non, il n'est pas prévu qu'ils rebouchent les trous...), mais présentés comme une pratique (la blague) d'un autre âge.
Bon, alors qu'on se le dise, je prône le retour du canular du 1er avril. Et je donne l'exemple : j'ai donné à apprendre à mes élèves aujourd'hui, et pour demain, le verbe "dromadaire", sur une fiche où le verbe était présenté à tous les temps possibles dans la vie**. Comme je leur avais expliqué préalablement que ce verbe voulait dire "faire le cri du dromadaire ou du chameau" j'ajoutai que c'était synonyme de "blatérer", personne ne moufta, du verbe moufter que vous me conjuguerez autant que vous voudrez !

*J'entends à l'instant que la grève est reconduite. Je précise que je suis persuadé qu'ils ont de bonnes raisons de mener leur mouvement...

**Vous trouverez toutes ces merveilleuses conjugaisons fantaisistes dans ces recueils que je repérai dans des librairies de grands musées (les Abbatoirs à Toulouse et ailleurs).
























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