dimanche 29 mai 2011

A Barnabé,

un jour, il m'arriva, alors que le soleil était encore haut, de mener par énergie motrice du pied, et sous une très seyante tonnelle roulante de ma main, Patricia, qui clama, sans une once d'hésitation, un poème érotique, aux badeaux de la guinguette, qu'attiraient les bières fraîches, les déclamations inattendues et les improvisations des groupes des jazz , attirés par les bières et les déclamations.
Dans le cadre d'Expoésie-2011.


















http://www.ferocemarquise.org/expoesie.php

jeudi 26 mai 2011

La complicité par les pieds (10)



















"Les pieds sous la couette"
Photo anonyme des années 40.

http://www.rue89.com/oelpv/2008/11/13/400-euros-pour-le-cliche-le-moins-cher-du-salon-paris-photo 

De la désobéissance civile

On le sait, il y a des agents de l'état qui n'appliquent pas n'importe quelle consigne.
Il faut les encourager.

http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4256353#reecoute-4256353

Le volet coulissant dévorait lentement le fond de ciel tout bleu et le halo orangé du lampadaire de la rue.

Et tout ainsi disparaissait dans la pénombre envahissante, ce bleu surtout, si profond où je revoyais l'humeur des heures chaudes de passions compassées, un coin de voile qui dissimule l'objet, et l'on sait parfaitement lequel, un bleu souple et creux comme une sieste dans les ombres de Renoir, fragmenté en morceaux de Prusse, la Poméranie intégrale, une zone de calme insigne, un souvenir enfoui comme le bien-être prénatal où les sons n'arrivent que doux et filtrés, Klein de ses yeux mi-clos, tout ceci cernant l'étrange oeil luisant monocyclopique orangé, par un coulissant volet, tout bouffé.
























Yves KLEIN, monochrome bleu

Dis donc Stefan,

quand tu ouvres des tiroirs dans tes récits, tu veux bien les refermer, s'te plaît ?

Parce que bon, qu'une femme mûre, mère de famille, soit prête à suivre sur un coup de tête et de coeur un jeune homme séduisant, ça c'est possible, l'histoire de cette dame anglaise volant au secours du jeune éphèbe addict aux casinos, c'est entendu, ça se peut et on connaît le dénouement.
Mais que devient la femme de l'hôtel qui a suivi le français (l'archétype du français séducteur) qui provoque le débat chez les résidents du lieu ?
Elle l'a vraiment suivi, ou elle est partie ailleurs en même temps ?
Elle l'a suivi et ils vécurent heureux longtemps ?
Elle l'a suivi, mais à l'instar de la lady, elle s'est rapidement rendu compte que c'était une idée naze autant que foireuse ?
Pour être parfaitement heureux dans les dernières pages, il eût fallu que je la susse (la fin de l'histoire).

dimanche 22 mai 2011

Banqueros Ladrones

Pauline est partie en Argentine, avec son Fabian de copain, et elle y est bien.
Et puis, elle a un blog qu'elle n'alimente pas sauf très récemment et elle s'intéresse au rassemblement des "indignés" espagnols :


http://bolude-ando.blogspot.com/2011/05/mieux-vaut-tard-que-jamais.html#comments

Sur bella ciao, il y a une web cam en direct de la place Puerta del Sol, avec wie Schade un p... d'encart publicitaire de m...

http://bellaciao.org/fr/

Amer constat (2)

Je prendrais bien le temps
Malheureusement
Personne jamais
Ne sait me dire
A quelle heure il passe



















dimanche 15 mai 2011

Luce scripti

























































































































Bougies votives, abbaye de Chancelade, 15 mai 2011

Des années après le monde entier

je lis -avec grand contentement- ce roman policier devenu classique.
Sayama, le sous-chef de service d'un ministère et Toki, serveuse dans un bar de Tokyo, tous deux retrouvés empoisonnés sur une plage côte à côte, se sont-ils vraiment suicidés ?              
Paru en 1958 au Japon.




































Seicho MATSUMOTO (1909 - 1992)
Parfois qualifié de "Simenon japonais"
Ses autres romans "La Voix" et "Vase de sable" sont -entre autres- disponibles en français.



Crédit Photo
http://www.nautiljon.com/people/matsumoto+seicho.html

vendredi 13 mai 2011

Je confirme !








Je fais partie des fuyards...








Merci Cathy et Jacky, libraires militants, rue Wilson, à Périgueux.

dimanche 1 mai 2011

C'est bientôt !























Soyons tous !

Il y sera certainement question des clandestins tunisiens et lybiens, que même Christine BOUTIN a dit qu'il fallait arrêter de mentir aux Français, qu'on n'arrêterait pas l'immigration en France, qui a une tradition d'accueil, et que oui, il fallait les accueillir ! 

Entre Brive et Tulle

en quittant la grand route pour monter dans les collines, on peut tomber sans trop de malchance, sur le village d'Aubazine où se niche l'abbaye cistercienne du même nom.


L'abbatiale est un peu massive, sombre, recèle un bel escalier qui permettait aux moines d'accéder aux offices, une peinture murale, un meuble du XIIème siècle avec des ferrures en forme de tête de chien...



















Mais le clou du plus beau, c'est le canal d'alimentation d'eau de l'abbaye qui court à flanc de coteau et de falaise dans les collines qui dominent le village. Un sentier le suit qui offre une balade superbe (restauré l'an passé).

La captation a lieu ici, à quelques 1,7 km du village :
























puis le filet d'eau s'étire dans la campagne...
























pour sinuer parmi les rochers jusqu'à des lieux très escarpés...

























rejoint des zones plus sereines...
























pour se jeter dans un bassin près des bâtiment conventuels.
























Un truc rigolo :
en 1142, l'ermite Etienne d'Obazine, le fondateur de l'abbaye, pensant sans doute à l'équilibre mental des moines à héberger, prévoit une maison de femmes à proximité du village que les habitants du coin persistent à appeler "monastère de femmes du Coyroux". Il en reste de beaux vestiges à 500 m. du bourg.
























La légende raconte que "Le monastère de femmes est entièrement soumis à celui des hommes" (notice wikipédia) et que "les femmes "y étaient soumises à une clôture absolue". C'étaient donc les moines qui se déplaçaient...