J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
vendredi 30 décembre 2011
...
traverser l'ombre
qui le pourrait
pas un chemin pourtant qui ne conduise
jusqu'à ce seuil
pas un regard qui ne s'immobilise
en ce jardin clos d'une attente
où tout enfin s'est tu
Claude MARGAT
"Matin de silence"
qui le pourrait
pas un chemin pourtant qui ne conduise
jusqu'à ce seuil
pas un regard qui ne s'immobilise
en ce jardin clos d'une attente
où tout enfin s'est tu
Claude MARGAT
"Matin de silence"
Il y a des livres qui en portent d'autres en eux,
comme dans une gestation de grossesse.
Mais lequel porte vraiment l'autre ?
ou l'inverse, comme sorti d'un établissement d'enseignement du second degré, situé à deux pas du château de Louis XIV ? *
Ce "Mister Pip" est une grande et belle surprise, échue direct d'une hotte de Noël. C'est aussi le nom du héros du roman de Dickens. Un second roman de ce Lloyd Jones est paru récemment en français, mais pas encore en poche.
*un lycée à Versailles
Mais lequel porte vraiment l'autre ?
Çui-ci...
qui porte çui-là ...
ou l'inverse, comme sorti d'un établissement d'enseignement du second degré, situé à deux pas du château de Louis XIV ? *
Ce "Mister Pip" est une grande et belle surprise, échue direct d'une hotte de Noël. C'est aussi le nom du héros du roman de Dickens. Un second roman de ce Lloyd Jones est paru récemment en français, mais pas encore en poche.
*un lycée à Versailles
C'est Sénèque qui l'a dit,
donc c'est vrai !
"Ce n'est pas parce que c'est difficile que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que c'est difficile."
"Ce n'est pas parce que c'est difficile que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas que c'est difficile."
jeudi 22 décembre 2011
Si on vous demande quel est le very first livre de littérature jeunesse
que vous avez lu dans votre prime enfance ?
Pour la gaminette, ce sera dans les ancestrales mémoires, ceci :
Quoique celui-ci était une commande d'origine purement scholastique.
Le véritable titre du à la volonté propre de L. P.B. sera :
Pour la gaminette, ce sera dans les ancestrales mémoires, ceci :
Quoique celui-ci était une commande d'origine purement scholastique.
Le véritable titre du à la volonté propre de L. P.B. sera :
mardi 20 décembre 2011
J'avais échappé à ça.
Lars Von Trier. Juin 2009
Déconseillé aux futures mamans, aux parents sensibles en général. Il est frappadingue ce type. Une âme torturée, gravement.
Le lien avec Mélancholia ? L'humain est essentiellement mauvais et n'appelle ou ne mérite que sa destruction.
Dommage que le talent incroyable du réalisateur soit mis au service d'une entreprise aussi funeste. Les scènes fantastiques sont fantastiques, Charlotte Gainsbourg est effrayante et sublime.
Lars Von Trier a déclaré qu'il était déprimé à l'époque du tournage et que celui-ci avait agi comme une thérapie...
Déconseillé aux futures mamans, aux parents sensibles en général. Il est frappadingue ce type. Une âme torturée, gravement.
Le lien avec Mélancholia ? L'humain est essentiellement mauvais et n'appelle ou ne mérite que sa destruction.
Dommage que le talent incroyable du réalisateur soit mis au service d'une entreprise aussi funeste. Les scènes fantastiques sont fantastiques, Charlotte Gainsbourg est effrayante et sublime.
Lars Von Trier a déclaré qu'il était déprimé à l'époque du tournage et que celui-ci avait agi comme une thérapie...
Faut pas laisser ça dans les mains des enfants !
C'est trop bien !
De François Place.
Fait partie d'un coffret (le secret d'Orbae) avec de grandes planches illustrées, format à l'italienne, et deux volumes, "le voyage de Cornélius" et "le voyage de Ziyara".
Cornélius, le marchand marcheur, au cours de sa longue quête, rencontre Ziyara, la fille de l'océan. L'histoire, dans le second volume, est racontée cette fois du point de vue de la femme de l'onde.
De François Place.
Fait partie d'un coffret (le secret d'Orbae) avec de grandes planches illustrées, format à l'italienne, et deux volumes, "le voyage de Cornélius" et "le voyage de Ziyara".
Cornélius, le marchand marcheur, au cours de sa longue quête, rencontre Ziyara, la fille de l'océan. L'histoire, dans le second volume, est racontée cette fois du point de vue de la femme de l'onde.
jeudi 15 décembre 2011
mercredi 14 décembre 2011
Un genre un peu à part :
l'autobiographie inventée.
J'adore. Il y a quelques détails authentiques dans ce fatras rigolo, il faut lire une biographie "sérieuse" pour sortir le veau du frais. C'est une réédition de 1975, l'auteur étant décédé en avril 1997.
J'adore. Il y a quelques détails authentiques dans ce fatras rigolo, il faut lire une biographie "sérieuse" pour sortir le veau du frais. C'est une réédition de 1975, l'auteur étant décédé en avril 1997.
Warf !
Je voulais savoir ce que j'avais écrit, j'ai demandé à la machine (Bing translator) de traduire...
Je suis bien content de constater que j'écris n'importe quoi (je m'en doutais lourdement..)
Nightful Titleless
Mincepied dreams of yours
Confettied jammed mares
Of high insomnights
Likely like never to
As far as I'll cliff down
Your snowed thighs in whirlpools
When in a sudden burst
Rolls of salted oil
Slouch down along
Their dying sisters
Unfollow unme unnever
Freckled pebbles popping up
At your smooth and gentle graze
All these tiny sandy pins
Of harshness
Sounds of the beach
Melting hard out of the "Queer Rumble Harbour"
In a golden mean
Of this blued night
Sweet and strange
Keep soothing light
As an orange
Nightful Titleless
Mincepied rêve de vôtre
Juments coincées confettied
De haute insomnights
Probablement, comme jamais à
Qu'I ' ll falaise down
Vos cuisses snowed dans les tourbillons
Lorsque dans un élan soudain
Rouleaux de pétrole salé
Ondulantes bas le long
Leurs sœurs mourantes
Unfollow unme unnever
Cailloux rousseur popping up
À votre paître lisse et douce
Tous ces épinglettes sablonneuses minuscules
De sévérité
Sons de la plage.
Fonte dur de « Queer Rumble port »
Dans une moyenne de golden
De cette nuit bleutée
Doux et étrange
Garder apaisante lumière
Comme une orange
Je suis bien content de constater que j'écris n'importe quoi (je m'en doutais lourdement..)
Nightful Titleless
Mincepied dreams of yours
Confettied jammed mares
Of high insomnights
Likely like never to
As far as I'll cliff down
Your snowed thighs in whirlpools
When in a sudden burst
Rolls of salted oil
Slouch down along
Their dying sisters
Unfollow unme unnever
Freckled pebbles popping up
At your smooth and gentle graze
All these tiny sandy pins
Of harshness
Sounds of the beach
Melting hard out of the "Queer Rumble Harbour"
In a golden mean
Of this blued night
Sweet and strange
Keep soothing light
As an orange
Nightful Titleless
Mincepied rêve de vôtre
Juments coincées confettied
De haute insomnights
Probablement, comme jamais à
Qu'I ' ll falaise down
Vos cuisses snowed dans les tourbillons
Lorsque dans un élan soudain
Rouleaux de pétrole salé
Ondulantes bas le long
Leurs sœurs mourantes
Unfollow unme unnever
Cailloux rousseur popping up
À votre paître lisse et douce
Tous ces épinglettes sablonneuses minuscules
De sévérité
Sons de la plage.
Fonte dur de « Queer Rumble port »
Dans une moyenne de golden
De cette nuit bleutée
Doux et étrange
Garder apaisante lumière
Comme une orange
lundi 12 décembre 2011
Au petit nombre des bouquins que j'ai relus,
samedi 10 décembre 2011
Je vous parle
de l'intérieur de moi. C'est ce que je suis amené à penser, sans en être certain. Je perçois des choses. Parfois, j'y crois, même si ce n'est que de la sensiblerie. Je ne suis pas seul. Il y a d'autres objets qui sont connues comme des personnes, qui parlent aussi de l'intérieur d'elles. Nul ne sait ce que ressentent les autres. on a pris l'habitude de décider pareil pour tout le monde, sans vraiment être sûr qu'on vivait les mêmes choses. On s'est mis d'accord pour essayer de définir des sensations, exprimer des ressentis avec des mots, mais au départ, la première expérience physique, qui peut dire qu'elle est commune ?
En plus, ce qui complique tout, c'est qu'à l'intérieur de moi, y'a un bordel. Faut qu'je range.
En plus, ce qui complique tout, c'est qu'à l'intérieur de moi, y'a un bordel. Faut qu'je range.
jeudi 8 décembre 2011
Un étrange présage
Au moment de partir en campagne contre les Parthes, en 53 avant J.C., le général Crassus entendit un marchand de figues s'écrier "Cauneas !", c'est à dire "Achetez des figues de Caunes!" Mais certains passants comprirent "cave ne eas !", c'est à dire "Prends garde d'aller là-bas !" Ils ne furent guère surpris d'apprendre un peu plus tard la mort du général qui n'avait pas compris ce funeste présage.
Tiré de :
Tiré de :
mardi 6 décembre 2011
Ils sont obstinés et inventifs,
les petits lapins d'Andy Riley. Et désespérés.
L'intégrale des 300 dessins, pour 20 €, (ça fait 6,66 cts par dessin) est parue en octobre.
C'est un répertoire des meilleures et plus efficaces et plus drôles ou plus saugrenues façons d'en finir avec cette chienne de vie. Humour british très noir.
L'intégrale des 300 dessins, pour 20 €, (ça fait 6,66 cts par dessin) est parue en octobre.
C'est un répertoire des meilleures et plus efficaces et plus drôles ou plus saugrenues façons d'en finir avec cette chienne de vie. Humour british très noir.
Deux de mes préférés...
samedi 3 décembre 2011
Quand on lui demandait pourquoi il avait fait ça,
Simon Rodia répondait selon son humeur :
- Pour fêter la paix après qu'il avait combattu pendant la première guerre mondiale (en réalité, il ne l'avait pas faite, il y avait échappé en émigrant aux Etats-Unis)
- Pour célébrer ce grand pays qui l'avait accueilli
- En hommage aux autoroutes de Californie
- Pour sanctuariser l'endroit où il avait enterré sa femme
- Pour fêter l'arrêt de sa consommation personnelle d'alcool
Cet ouvrier d'origine italienne, analphabète et s'exprimant très mal en anglais, connut une période de repli sur lui-même, après que sa troisième femme l'eut laissé tomber. Il acheta avec son frère un terrain curieux de forme triangulaire à Watts en Californie, situé en bordure d'une voie ferrée, et commença à répéter "I am gonna do something !"
Pendant 33 ans (de 1921 à 1954), Simon Rodia va construire son "village", utilisant une technique personnelle, sans boulon ni soudure (il pliait les barres de fer en utlisant les rails du chemin de fer voisin comme levier, et enveloppait les membrures dans un treillage métallique, qu'il recouvrait de mortier...) il édifia seul, en montant les éléments sur son dos, les trois grandes tours, plus deux autres moins hautes, une pergola, un foyer à barbecue, un bassin à poisson, etc...
En 1954, il quitta soudainement les lieux pour s'installer à Martinez, en Californie, où il mourut en 1965.
Une vidéo de 1957 où on le voit au travail.
- Pour fêter la paix après qu'il avait combattu pendant la première guerre mondiale (en réalité, il ne l'avait pas faite, il y avait échappé en émigrant aux Etats-Unis)
- Pour célébrer ce grand pays qui l'avait accueilli
- En hommage aux autoroutes de Californie
- Pour sanctuariser l'endroit où il avait enterré sa femme
- Pour fêter l'arrêt de sa consommation personnelle d'alcool
Cet ouvrier d'origine italienne, analphabète et s'exprimant très mal en anglais, connut une période de repli sur lui-même, après que sa troisième femme l'eut laissé tomber. Il acheta avec son frère un terrain curieux de forme triangulaire à Watts en Californie, situé en bordure d'une voie ferrée, et commença à répéter "I am gonna do something !"
Pendant 33 ans (de 1921 à 1954), Simon Rodia va construire son "village", utilisant une technique personnelle, sans boulon ni soudure (il pliait les barres de fer en utlisant les rails du chemin de fer voisin comme levier, et enveloppait les membrures dans un treillage métallique, qu'il recouvrait de mortier...) il édifia seul, en montant les éléments sur son dos, les trois grandes tours, plus deux autres moins hautes, une pergola, un foyer à barbecue, un bassin à poisson, etc...
En 1954, il quitta soudainement les lieux pour s'installer à Martinez, en Californie, où il mourut en 1965.
Une vidéo de 1957 où on le voit au travail.
dimanche 27 novembre 2011
Au bas d'un portrait photographique de lui, Gérard de Nerval écrivit : « Je suis l'autre. »
Ce bouquin (une longue nouvelle de 100 pages) évoque la fin tragique du poète, retrouvé pendu dans une des rues les plus sordides du Paris de janvier 1855, sans qu'on sache s'il s'était accroché seul ou avec de l'aide. Il souffrait de troubles mentaux et se croyait victime d'un autre lui-même, un dédoublement de sa personne... L'intérêt de ce petit roman réside dans ce que l'essentiel des faits insérés sont historiquement avérés. Un parallèle curieux est fait avec la fin également mystérieuse d'Edgar Allan Poe, des liens étonnants (des hasards ?) rapprochant les deux histoires.
Gérard de Nerval par Nadar
What do you call it ?
Action Jackson
Albino Cave Dweller
Apple-headed Monster
Bald Hermit
Baloney Pony
Bavarian Beefstick
Beaver Buster
Beef Bugle
Big Jake the One-eyed Snake
Bilbo Baggins
Blood-engorged Mayonnaise Cannon
Blow Pop
Bob Dole
Bone Phone
Bowlegged Swamp Donkey
Breakfast Burrito
Bushwhacker
Captain Winky
Cattle Prod
Chicksicle
Chowder Dumper
Corndog
Crimson Chitlin’
Cyclops
Dangling Participle
Dick
Dingus
Dipstick
Dolphin
Doodle Dandy
Doughnut Holder
El Capitan
Excalibur
Fallopian Fiddler
Flapdoodle
Fleshy Winnebago
Fuckstick
Gash Mallet
Gherkin
Giggle-stick
Gully-raker
He Who Must Be Obeyed
Heat-seeking Moisture Missile
Hog
Homewrecker
Homo Erectus
Jojo The Circus Clown
Kidney-scraper
Kojak
Lickin’ Stick
Little Willy
Meat Musket
Menstrual Miner
Mr. Clean
Mr. Mojo Risin’
Muscle of Love
Nebuchadnezzar
Old Blind Bob
One-eyed Jack
Ovarian Pool Stick
Pajama Python
Purple-headed Womb Broom
Rectum Rooter
Schlongmaster
Schmeckel
Snapper Slapper
Squirmin’ Herman the One-eyed German
Strumpet Thumper
Taco Warmer
Tallywhacker
Thunderstick
Trouser Trombone
Verga
Verve Pipe
Vlad the Impaler
Wee Willy Winky
Whammy Bar
Whore Thermometer
Wiggle Stick
Womb Broom
Wongus
What it's all about ?
Albino Cave Dweller
Apple-headed Monster
Bald Hermit
Baloney Pony
Bavarian Beefstick
Beaver Buster
Beef Bugle
Big Jake the One-eyed Snake
Bilbo Baggins
Blood-engorged Mayonnaise Cannon
Blow Pop
Bob Dole
Bone Phone
Bowlegged Swamp Donkey
Breakfast Burrito
Bushwhacker
Captain Winky
Cattle Prod
Chicksicle
Chowder Dumper
Corndog
Crimson Chitlin’
Cyclops
Dangling Participle
Dick
Dingus
Dipstick
Dolphin
Doodle Dandy
Doughnut Holder
El Capitan
Excalibur
Fallopian Fiddler
Flapdoodle
Fleshy Winnebago
Fuckstick
Gash Mallet
Gherkin
Giggle-stick
Gully-raker
He Who Must Be Obeyed
Heat-seeking Moisture Missile
Hog
Homewrecker
Homo Erectus
Jojo The Circus Clown
Kidney-scraper
Kojak
Lickin’ Stick
Little Willy
Meat Musket
Menstrual Miner
Mr. Clean
Mr. Mojo Risin’
Muscle of Love
Nebuchadnezzar
Old Blind Bob
One-eyed Jack
Ovarian Pool Stick
Pajama Python
Purple-headed Womb Broom
Rectum Rooter
Schlongmaster
Schmeckel
Snapper Slapper
Squirmin’ Herman the One-eyed German
Strumpet Thumper
Taco Warmer
Tallywhacker
Thunderstick
Trouser Trombone
Verga
Verve Pipe
Vlad the Impaler
Wee Willy Winky
Whammy Bar
Whore Thermometer
Wiggle Stick
Womb Broom
Wongus
What it's all about ?
mercredi 23 novembre 2011
Quand les russes déjantent...
Autrefois, du temps des Soviétiques, ils étaient déjà turbulents, et moitié mal vus des autorités, ça s'appelait "le théâtre Licedei". Aujourd'hui, Semianyki, c'est à la fois une troupe et une école de théâtre. Ce spectacle, qui tourne depuis trois ans est joué par des diplômés de l'école. C'est un type d'humour particulier, qui a son langage propre, c'est vraiment original. Le public en prend plein la goule, au propre comme au figuré. Le final est grandiose.
Crédit photo : Teatr Semianyki
"Le portrait acide d'une famille frappadingue. Une lutte incessante pour le pouvoir entre le père alcoolique, qui menace de partir, la mère, enceinte, qui menace d'accoucher, et une armée de marmots déjantés et créatifs qui menacent de trucider père et mère pour exister. Sublime happy end dans un monde qui s'écroule, accouchement flamboyant, retour pétaradant du père prodigue, la famille survit au chaos et la vie continue! Ces clowns ne parlent pas et l'on comprend tout. Le plus bel hommage qui puisse être donné au Clown, à la fois traditionnel et contemporain, baigné d'une délicieuse sensibilité russe. Par la compagnie du Teatr Semianyki
Avec Olga Eliseeva, Alexander Gusarov, Marina Makhaeva, Kasyan Ryvkin, Elena Sadkova, Yulia Sergeeva"
(Extrait du site evene.fr)
Seconde séance ce soir à l'Odyssée de Périgueux
"Le portrait acide d'une famille frappadingue. Une lutte incessante pour le pouvoir entre le père alcoolique, qui menace de partir, la mère, enceinte, qui menace d'accoucher, et une armée de marmots déjantés et créatifs qui menacent de trucider père et mère pour exister. Sublime happy end dans un monde qui s'écroule, accouchement flamboyant, retour pétaradant du père prodigue, la famille survit au chaos et la vie continue! Ces clowns ne parlent pas et l'on comprend tout. Le plus bel hommage qui puisse être donné au Clown, à la fois traditionnel et contemporain, baigné d'une délicieuse sensibilité russe. Par la compagnie du Teatr Semianyki
Avec Olga Eliseeva, Alexander Gusarov, Marina Makhaeva, Kasyan Ryvkin, Elena Sadkova, Yulia Sergeeva"
(Extrait du site evene.fr)
Seconde séance ce soir à l'Odyssée de Périgueux
dimanche 20 novembre 2011
Andy Goldsworthy
est né en juillet 1956. Il a travaillé à 13 ans dans des fermes du Yorkshire et plus tard a entrepris l'étude des Beaux-Arts dans différentes écoles brittaniques. Installé aujourd'hui à Penpont, en Ecosse, il est un des créateurs de Land Art les plus en vue. Un documentaire vidéo superbe existe, c'est "Rivers and tides" (disponible à la BM de Périgueux...). On le voit à l'oeuvre, et on peut sentir ce qui l'attire, le contact avec les éléments, la combinaison de pleins de matériaux divers, la sensation du temps qu'il faut savoir prendre (il a de ces inventions qui ne peuvent voir le jour que dans des conditions métorologiques précises). Je vois surtout une forme poétique intense dans tout cela, il y a un côté à la fois incongru dans ses travaux, et parfaitement intégré au milieu.
Il n'utilise que des matériaux trouvés en extérieur, est un maître dans l'art d'utiliser le gel pour coller/agglomérer les éléments (en particulier la glace elle-même), et crée des objets des plus basiques (ondulations dans le sable d'une plage) aux plus complexes (il est très fort dans les amoncellements -branches, rochers, morceaux de glace- qui tiennent debout on ne sait comment). Il fait systématiquement des photos de son travail, en cours et achevé. C'est souvent utile pour en garder la mémoire car il s'occupe beaucoup d'éphémère.
J'ai croisé, sur l'île de Vassivière, il y a plus d'un an, une de ses oeuvres...
Cairn à Penpont
Crédit photo : http://blueskyscotland.blogspot.com/2010/09/hightown-hill-and-bishop-forest-hill.html
On trouve aussi ces deux livres à la BM de Périgueux :
Il n'utilise que des matériaux trouvés en extérieur, est un maître dans l'art d'utiliser le gel pour coller/agglomérer les éléments (en particulier la glace elle-même), et crée des objets des plus basiques (ondulations dans le sable d'une plage) aux plus complexes (il est très fort dans les amoncellements -branches, rochers, morceaux de glace- qui tiennent debout on ne sait comment). Il fait systématiquement des photos de son travail, en cours et achevé. C'est souvent utile pour en garder la mémoire car il s'occupe beaucoup d'éphémère.
J'ai croisé, sur l'île de Vassivière, il y a plus d'un an, une de ses oeuvres...
Cairn à Penpont
Crédit photo : http://blueskyscotland.blogspot.com/2010/09/hightown-hill-and-bishop-forest-hill.html
On trouve aussi ces deux livres à la BM de Périgueux :
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