mais ce sera toujours une bonne idée de le montrer aux ados, vu la misère de régression des mentalités qu'on observe aujourd'hui.
Une partie du documentaire est tournée au Québec, où il est longuement rappelé un fait divers tragique qui date du 16 décembre 1989, et dont je n'avais jamais eu connaissance. Ce jour-là, un type s'est pointé dans une école polytechnique au moment d'un cours. Il est armé d'une mitraillette. Il sépare les hommes des femmes, et après leur avoir demandé pourquoi elles étaient là, répond à leur place que c'est parce qu'elles sont féministes. Puis il les massacre (14 mortes, 13 blessées) et se tue ensuite. Déjà, ça remet à sa place Mickael Moore et sa soi-disant société canadienne exemplaire au niveau des armes à feu (Bowling for Columbine) et ça illustre quand même une grande tension entre les sexes au Québec. Il y est fait mention ensuite de militaires québecois qui chaque année fêtent et célèbrent ce jour de tuerie...
La première partie du film est intéressante, mais je regrette qu'elle se contente d'un propos descriptif, sans pousser l'analyse, notamment au niveau des représentations mentales de ce qui distingue un garçon d'une fille. Par exemple, on entend un psycho-quelque chose expliquer "Quand vous entendez un bébé pleurer et que vous demandez aux gens présents "Pourquoi cette petite fille pleure t-elle ? Ils répondent : Elle est triste, elle a un gros chagrin ! La même question à propos d'un garçon appelle la réponse : "Il est très en colère, il est fâché, il lui manque quelque chose, etc..."
Il y a aussi une analyse d'image des albums de littérature jeunesse, assez intéressante, sauf que ça n'a pas progressé depuis les années 80, où on faisait déjà les mêmes constatations (souvenirs d'école normale à Angers). L'image de la fille à la fenêtre représente la nana qui attend, rêve, soupire et espère... un prince charmant... Le garçon derrière la même fenêtre sera le pauvre malade qui attend de guérir pour sortir et s'éclater...
Dommage que ça n'aille pas plus loin dans l'analyse... Au bout du compte, on n'apprend pas grand chose.
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