Je recommande de nouveau la prose précise et inspirée de Daphné Du Maurier, qui a écrit en 1938 cette histoire dans laquelle vous vous plongerez, comme moi sans doute, avec délectation.
Je n'ai pas souvenir d'avoir abîmé un livre à ce point là depuis que je fus naqui. La couverture est partie en autonomie.
Ce n'est pas que je l'ai dévoré pour de vrai mais il a passé l'été dans mon sac, en particulier sur les chemins des Cinqueterre, au sud de Gênes, où il a bien souffert.
Je choisis un résumé quelque part dans la toile ;
"Angleterre, début du XXe siècle, Maximilien de Winter, propriétaire du
domaine de Manderley est veuf depuis que son épouse Rebecca s’est noyée.
Séjournant à Monaco, il y rencontre une jeune femme de chambre, timide
et peu sûre d’elle. La courtisant, il décide de l’épouser. Mrs de Winter
se retrouve alors à la tête d’un des plus beaux domaines du nord de
l’Angleterre. Le conte de fée tourne bientôt au cauchemar lorsqu’elle
s’aperçoit que Rebecca n’est pas tout à fait morte et qu’elle semble
toujours hanter le manoir."
Par Sarah Hafiz
La suite ici : http://www.leboudoirdesarah.fr/rebecca-daphne-du-maurier-un-chef-doeuvre-du-roman-gothique/
Ce récit haletant et plein de surprises jusqu'au dernier paragraphe, exerce un charme puissant. On comprend que Hitchcock ait succombé à ces beautés pleines de suspense. J'ai aimé en particulier la description des éléments naturels, le temps qu'il fait, la nature (les massifs exubérants dans le parc du château...) les jeux d'eau de la mer toute proche. Ce cadre narratif me semble déterminant pour l'installation d'une ambiance riche en mystères et quasiment magique. Comme dans les romans de Thomas Hardy, ces micro-événements naturels accompagnent le récit et semblent y prendre une part déterminante...
La version de Hitchcock m'a déçue, car elle ne colle pas parfaitement au récit de Du Maurier. On peut la voir avec intérêt, mais je ne m'explique pas ces libertés prises avec le roman, quand celui-ci est si parfait...
En tout cas, elle est là, en VOST :
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