jeudi 24 mars 2016

Les fugueurs de Glasgow, de Peter May

D'abord, il y a l'escapade, en 1965, de 5 ados qui fuient leur petite vie écossaise étriquée selon eux, et qui est un fantasme de la vie accomplie dans les milieux de la musique des années 60 à Londres. Rien ne se passe comme imaginé. Après avoir récupéré in extremis une amie à Leeds, qui était à la dérive dans des milieux de trafiquants consommateurs de drogue, ils échouent dans des cercles où se pratique une médecine parallèle bizarre. Dès lors, leur petit groupe de musiciens sera certes hébergé, mais finalement exploité et connaîtra une lente décomposition où sombrera leur belle amitié.
50 ans plus tard, les survivants se retrouvent car l'un d'eux a un projet. Très malade, il souhaite conclure cette histoire mal cicatrisée, en  réunissant ses anciens potes pour une autre virée excentrique, de petits vieux cette fois, pour Londres de nouveau. Cette double aventure est menée en parallèle et comme toujours chez Peter May, en ménageant les surprises car on apprend petit à petit les vraies motivations des uns et des autres, jusqu'à un pot-aux-roses final tout ce qu'il y a d'épatant.
Cette aventure de petits vieux très anars, n'est pas sans rappeler les "Vieux fourneaux", la BD dans laquelle nous avons prétendu sur ce même blog comment on pouvait se jeter sans crainte.
Jouissif.


























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