La Mal Coiffée avec Fabienne Teulières

Un beau spectacle, tout féminin et qui parle de féminitude. Je saurais en dire plus si je captais l'occitan... Visuellement, c'est très soigné, tout de terre, de tissus blancs, ocre et rouges et de bois. La lumière est précieuse et les ombres riches.
Je connaissais et appréciais la Mal Coiffée, que j'avais déjà vue à Béziers aux arènes. Bon, leurs polyphonies, elles sont un peu rengaines, à mon avis que j'ai, dans ce spectacle, et les percus un peu basiques.
Mais bon, esthétiquement, c'est un superbe univers.
C'était ce soir à l'Odyssée de Périgueux.

Il y a du monde au balcon, pavoisons !

Là.

Merci pour elles !

Je parle des abeilles, bien sûr !


"Chère amie, cher ami,
Il ne reste que quelques jours avant que la Commission européenne décide si, oui ou non, elle va interdire pour de bon les pesticides néonicotinoïdes tueurs d'abeilles en Europe. Et tous les voyants sont au rouge :
1/Il est très probable que la Commission se contente de prolonger le moratoire partiel actuel, et que les néonicotinoïdes continuent à être utilisés sur les cultures malgré les dégâts dramatiques sur les abeilles et l'environnement (1) ;
2/ Les géants de l'agrochimie se sont arrangés pour faire autoriser de nouveaux pesticides tueurs d'abeilles supplémentaires, et sécuriser encore plus de profits au détriment des abeilles et de la nature – et au mépris de la volonté de plus d'un million de citoyens qui militent pour l'interdiction de ces pesticides meurtriers....
C'est intolérable !"

Pétition à la Commission européenne

pour une interdiction intégrale de TOUS les pesticides tueurs d'abeilles
néonicotinoïdes et affiliés

Nous, citoyens soucieux des abeilles et de l'environnement que nous laisserons à nos enfants :

• Refusons que soient mis sur le marché et utilisés dans l'agriculture des pesticides nocifs pour les abeilles, dans le seul but de servir les intérêts de quelques multinationales agrochimiques ;

• Exigeons que le moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes responsables de la mort de millions d'abeilles en Europe et dans le monde, se solde par une interdiction totale de ces substances, et que cette interdiction s'étende aux pesticides au fonctionnement similaire aux néonicotinoïdes, comme le sulfoxaflor ou le flupyradifurone, tout aussi nocifs pour les pollinisateurs et l'environnement.

On peut signer, un petit geste contre l'énorme masse des lobbies de polleurs...







Cliquer sur Pollinis pour signer la pétition.

The night picture collector

Harold Feinstein, Breezy Curtains, Vermont, 1975

 John McWilliams, Charleston, South Carolina, 1974

 Man Ray, Untitled (Lee Miller), 1931

 Victor Ivanovski, Boudoir Stories, 2011

 John Vink, Pomarico, Apulia, Italy, 1983

Igor Moukhin, Moscou, 1989

 Eva Rubinstein, Nude with Cushions, New York, 1972

 Enzo Sellerio, Zurigo, 1961

Nobuyoshi Araki, From Self, Life, Death. Araki’s Wife

 Stephen Shore, Lou Reed ( March 2, 1942 - October 27, 2013), 1967

 Guy Borremans



The night picture collector 

J'approuve le propos.

Même si je n'apprécie pas tout (je n'aime pas la mention du "porc" épousé par Deborah...) Mais sur le fond, je me reconnais bien dans cette déclaration un peu sentencieuse.

Il est clair que quand le dernier homme (la dernière femme?) s'éteindra sur cette planète, ce qui surviendra dans des délais peut-être pas si lointains, l'idée de Dieu aura disparu depuis longtemps sans doute, les survivants auront abandonné ces superstitions ridicules depuis un bon moment...
Désolé pour cette pensée millénariste du plus bel effet, mais ils me désespèrent...

En attendant, on a heureusement des petits bonheurs à vivre, en bonne intelligence, avec tous les hommes de bonne volonté, et sans faire appel à la magie des "arrière-mondes" dont parle Michel Onfray...

Reda Kateb, deux fois

Dans "l'astragale", excellente adaptation du roman autobiographique d'Albertine Sarrasin. Kateb joue le rôle du truand, l'amour de sa vie qui l'a récupérée sur la route alors qu'elle a sauté par une fenêtre pour s'enfuir de prison et s'est cassé...l'astragale.

Un film en noir et blanc de Brigitte Sy, sorti en avril dernier.

Avec Leila Bekhti dans le rôle d'Albertine

Puis dans Hippocrate, de Thomas Lilti. Sorti en septembre 2014.

Kateb a obtenu le César du meilleur acteur dans un second rôle. A côté du juvénile Vincent Lacoste, il endosse un personnage aux antipodes du truand de l'Astragale, celui d'un interne des hôpitaux de Paris. Le jeune médecin joué par Lacoste fait ses débuts, et se frotte aux dures réalités d'un boulot ingrat. Entre les deux hommes se développe une relation riche et complexe, entre tension psycho et solidarité.

Vincent Lacoste, Thomas Lilti et Reda Kateb à Angoulême en août 2014

Far from the madding crowd, de Thomas Vinterberg

J'attendais depuis un moment de tomber sur cette adaptation de Thomas Hardy (Loin de la foule déchainée), et voilà t-y pas qu'elle me tombe dans les mains, merci la bibli de Périgueux. C'est tout récent , le film est sorti en juin de cette année.
Même si visuellement c'est magnifique, les lieux ont été choisis dans le Dorset, censé représenter au mieux le mythique "Wessex" de Hardy, les décors sont parfaits et rappellent les scènes de "Tess", je suis resté un peu sur ma faim. J'en attendais trop sans doute. Problème récurrent pour l'adaptation d'une grande oeuvre classique, les raccourcis sont nombreux, les simplifications indispensables parfois lourdes. Le personnage de Troy, le "vilain", apparaît, par la  force de ces raccourcis, plus sympathique que dans le livre.
Bon, cela reste un superbe film, qui colle quand même parfaitement au texte d'origine.

Huit fois debout, de Xabi Molia

Avec Julie Gayet, la copine du neuneu pseudo-socialiste. Et une surprise : le film a été tourné en grande partie à Périgueux, et dans les environs, avec seulement une échappée sur la côte atlantique. Cela ne saute pas aux yeux au départ, mais tout à coup apparaît un petit fanion du festival Mimos, au moment où l'héroïne s'évanouit dans la rue, on est là en face d'un café où depuis peu, on aime se poser au soleil du samedi matin, en regardant l'activité fébrile du marché de pays...

Un film attachant, qui raconte comment deux déclassés de la vie économique et sociale, après s'être caché leur situation réelle, se retrouvent en se disant enfin la vérité et leurs difficultés personnelles...

Sorti en avril 2010.

Un petit air de Marco Uccellini (1603 - 1680) ?

"Aria sopra la bergamasca"




La même, version mandolinée pour le chant. Pas moins virtuose...

Encore une atteinte aux traditions sacrées !

Depuis des générations, les landais bouffent des brochettes de pinsons. C'est quand même pas ces pédés d'écolos qui vont nous empêcher d'en piéger comme nos ancêtres l'ont fait avec noblesse depuis des temps immémoriaux ! Hein ! Putingue !


Un pinson vivant

Un pinson mort. Hum, y'a bon, en brochette !

J'ai adoré l'info elle-même et son traitement. Sur le site de Sud-Ouest, on se la joue prude, le type en slip, bouffeur de pinsons, est flouté. C'est trop d'honneur à mon avis.





Cliquer sur la photo pour trouver l'article du S.O.


Dans l'article du Monde, on a moins de pudeur.

L'article du Monde (blog "Planète").

Sur France-Inter, dans l'émission, "Si tu écoutes, j'annule tout !", de Charline Vanhoenacker, ils ont dit qu'il y avait au moins un petit zoziau qu'était bien protégé. C'est malin ! Alors que si ça se trouve, son ver de terre, il sert d'appât pour attirer les passereaux...

La complicité par les pieds (36)

You are what you listen to !*

You are what you look at
You are what you touch
You are what you eat
You are what you shit
You are what you yawn at
You are what I listen to
You are what I'd like you to listen to
You are what you ignore in me hoping you to listen to
You are what I'd like you to look at me chewing
You are what is most alike as a Picachu just out of the washing machine
You are what you prefer me to wish you to be
You are what you wish me to deal with the girl next door
You are what my aunt never could dream to wish for her worst enemy
You are what could have happened if I had ever felt fulfilled when you look at me contemptuously
You are what follows the fall of a tear of yours in a glass of poor Champagne
You are what you swallow in the silence I'd like you to break violently
You are what you expect me to be looking forward to something you would anticipate
You are what I'd love you to have digested a long time before we would have met
You are what your cat think he's looking at when you get out of the tub as you're late for its cat food
You are what nobody would wait for me to call you a bloody bed of roses
You are what you would have never dreamed to see in the eyes of this guy
You are what you doubt of when over thinking of meeting the best expectations
You are what everybody see at our door when I welcome them
You are what you fear feeling freely in your deafening sleep
You are what you want me to throw up
You are what I don't think you could be
You are what I want you to forget
You are what you lick
You are what you sleep in



* On trouve sur des sites nombreux des affirmations définitives de ce type, qui laissent songeur. CE sont souvent des niaiseries bien pensantes. Ceci dit, le site d'où vient cette image n'est pas inintéressant. Ces images, éventuellement animées, ces extraits musicaux et ces textes définissent une sensibilité. On peut s'y retrouver. Donc on va arrêter de se moquer de ce genre de niaiseries, ok ?

En France, on ne peut plus appeler au boycott d"un pays

parce que cela tombe sous le délit de «  provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée  » (article 24 alinéa 8 de la loi sur la presse).

C'est grave ! 

 Merci de bien lire l'article du Monde.

La France sur ce point est isolée, aucun autre pays (démocratique) n'a osé attaquer la liberté d'expression à ce point.

C'est aussi une décision au délicieux relent de TAFTA ! Car on s'oppose à un acte citoyen pour défendre les  intérêts économiques de multinationales exportatrices. C'est le coeur de la philosophie de l'accord qui se négocie dans notre dos avec les américains. Même si c'est une autre histoire.

Aux citoyens engagés et actifs, on préfère en France les lourdauds qui gobent les discours lénifiants et anesthésiants crachés par les médias dominants...  Et qui se taisent...

Que se passera t-il avec de telles décisions, si des extrémistes nationalistes arrivent au pouvoir ? Ils auront une loi magnifiquement répressive sous la main, pour calmer toutes les ardeurs menant à des prises de position -a priori- démocratiques. Ils diront que ce n'est pas eux qui l'ont votée...

Si je dis que je ne souhaite pas me rendre aux USA parce que la politique migratoire y est totalitaire, que les polices y ont des pouvoirs exorbitants, et que les libertés fondamentales des étrangers n'y sont aucunement garanties*, je tombe sous le coup de ce chef d'accusation ?  OK, ce n'est pas un appel au boycott, mais est-ce que je ne tombe pas sous le coup de la «  provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race, ou une religion déterminée  » ? 
Hein ?


Je me suis dit que les militants de BDS, ils pourraient changer leurs slogans pour mieux convenir aux nouveaux canons de la loi française : par exemple, appeler au "non-boycott des produits israéliens, pour encourager les dirigeants israéliens dans la politique humaniste menée envers les peuples voisins". Tracts qui pourraient être agrémentés de photos des conséquences des dernières interventions de l'armée israélienne menées dans un but humanitaire.

Ce n'est pas facile de détecter des produits israéliens dans le commerce à Périgueux, mais si j'en trouve un jour, je me jetterai dessus !  Promis !


* Pas mieux en France, bien sûr...

Bertrand Belin, à Périgueux, le 20 novembre

Au Sans réserve, à 21 heures.

A une époque, j'ai adoré Bertrand Belin, en particulier l'album "La perdue", qui est un des CD les plus mirifiques du monde. J'exagère, mais pas assez ! Allez y porter de fines ouïes, et vous pourrez causer.

Il y a des lunes de cela existait une espèce de clip sur ce titre, tourné en noir et blanc, on y voyait des déluges de pluie et de vent autour d'une maison déserte, c'était d'une mélancolie romantique à mourir heureux. Pas moyen de la retrouver...

Ça aussi, j'aime fort :

Après, les albums suivants, j'ai moins accroché, et je ne connais pas le tout dernier, Cap Waller, sorti cette année. Je pense que je vais y aller à ce concert, d'autant que la première partie est tenue par un copain, l'excellent Pierre Cherbero.


La page fb du concert.

Le coup d'oeil d'un ami nantais

Les instants tannés de Deher !

J'ai écouté Paul Veyne,

cet historien majeur de l'Antiquité, sur le plateau de "la grande librairie", sur la 5, découvrant par bonheur qu'il était encore en pleine santé, puisqu'il vient d'écrire "Palmyre", et apprenant que les visiteurs de ce site syrien pourraient, après l'éradication de la barbarie islamiste radicale, revisiter le site détruit grâce à des lunettes de "réalité virtuelle". Des informaticiens rassemblent toutes les vues des ruines de Palmyre qu'ils peuvent trouver, et préparent cet outil qui nous consolerait avantageusement...

Paul Veyne

Un indice d'intelligence a été détecté chez un sportif de haut niveau !

Un joueur des All Blacks offre le fémur d’un rugbyman australien à un jeune supporter

 

 Chez le Gorafi

Le loup à la conquête de l'ouest !

Ils vont finir par y arriver à l'Atlantique... Ils sont déjà passés à l'ouest du département de la Dordogne.

En juin 2014.

http://www.sudouest.fr/2015/11/02/-2172793-4583.php

A la lumière des étoiles, Thomas Hardy

Encore des amours contrariées par les conventions sociales de l'époque. J'ai adoré. La fin est hyper romantique, l'amoureuse abandonnée retrouve son amant des années plus tard, elle a eu un enfant, elle est veuve, et d'un coup, elle est trop heureuse, c'est trop d'émotion...

Le titre anglais est "Two on a tower" et fut publié en 1882.

Des Tichodromes échelettes en pleine ville !

On en a observé un couple jeudi en fin d'après-midi, qui jouaient dans le soleil, sur la façade de la cathédrale de Périgueux. C'est une surprise. Il s'agit d'un oiseau rare, de la taille du merle mais avec un bec long recourbé vers le bas, qui s'observe dans des biotopes escarpés, sur des falaises exposées au sud. Il est assez terne au repos (gris et gris foncé), mais superbe dès qu'il ouvre les ailes. Un rouge profond apparaît, puis du blanc et du noir alternés. Quand il volette sur une falaise ou des bâtiments, il a des mouvements d'ailes rapides, qu'il ouvre et referme très vite dans des mouvements répétés assez fréquents.