jeudi 22 juillet 2010

"Le féminisme au masculin"

écrit par Benoite GROULT en 1977, a été réédité cette année.
Le premier chapitre est consacré à un type intéressant et rigolo, qui a vécu au XVIIème siècle.
François Poullain de La Barre a publié en 1673 "De l'égalité des deux sexes, discours physique et moral où l'on voit l'importance de se défaire des préjugés". Un des premiers hommes à écrire contre la misogynie.
Son commentaire sur Platon : "Platon, le père de la philosophie... remerciait les dieux de ce qu'il était né homme et non pas femme. S'il avait en vue leur condition présente, je serais bien de son avis. mais ce qui fait juger qu'il avait bien autre chose dans l'esprit, c'est le doute qu'on dit qu'il témoignait souvent qu'il fallait mettre les femmes dans la catégorie des bêtes. Cela suffirait à des gens raisonnables pour le condamner lui-même d'ignorance ou de bêtise et pour achever de le dégrader du titre de divin qu'il n'a plus que parmi les pédants."
Onfray avait donc des précurseurs contre-philosophes il y a plus de 300 ans de cela.
Pour tromper l'ennemi, ce Poullain de La Barre commit quelques années plus tard un déroutant "De l'excellence des hommes", qui semblait prendre à rebours ses écrits précédents.
Or "sous ses apparences d'apologie du sexe fort, c'est un magnifique canular où l'auteur feint de prendre à son compte les plus éculés et les plus débiles de la misogynie traditionnelle et se range à l'opinion du plus grand nombre avec un empressement suspect qu'on ne saurait attribuer au disciple de Descartes qu'il a toujours été.
Loin de prendre à son compte les discours qu'iln nous débite, Poullain de La Barre se moque ici superbement des misogynes et de la pseudo-science. Témoin cet éreintement tous azimuts des femmes auquel il procède avec le plus grand sérieux apparent :
"De quelque caractère qu'on les cherche, il y a toujours un côté qui ne revient pas tout à fait. Si elles sont jeunes, elles aiment encore à folâtrer et il faut avoir sans cesse les yeux sur elles et les tenir en lisière. Une vieille est proprement une gouvernante qui ne veut point qu'on la quitte.
Les belles sont trop sujettes à caution. Les laides sont extrêmement ombrageuses et veulent être aussi bien servies que si elles donnaient la plus belle monnaie du monde.
Prendre une femme qui ait de l'esprit c'est faire de sa maison une académie. Celles qui apportent du bien le savent trop bien dépenser. Celles qui ont de la naissance la font bien acheter.
Les coquettes sont les plus naturelles de toutes les femmes mais elles le sont trop! La sévérité des prudes n'est qu'un fard.C'est à dire qu'avec les femmes, il y a toujours sujet d'alarme comme de querelle. Cela est trop connu pour le révoquer en doute." 
Cerise rouge sur ce gâteau savoureux, les rédacteurs du Larousse Universel du XIXème n'ont pas su décrypter le ton ironique du propos... La notice qui le concerne indique :
"On a de lui plusieurs ouvrages médiocres : De l'égalité des sexes. L'opinion soutenue dans ce livre n'était point nouvelle. L'auteur les combattit ensuite dans : De l'excellence des hommes."


Benoite GROULT
Photo M. Pelletier

Site : http://www.lexpress.fr/culture/livre/benoite-groult-si-j-avais-80-ans_852979.html

jeudi 15 juillet 2010

Edgar de l'est

Un chouette titre, d'un groupe bordelais. Cliquer sur "écouter l'album" ou sur le triangle de "Ah la la", puisque c'est de ça qu'on cause...

http://www.deezer.com/fr/music/edgar-de-l-est#music/edgar-de-l-est/ha-la-la-69584


L'Argentine, dixième pays au monde à légaliser le mariage homosexuel

Et la France dans cette évolution des mentalités ?
Euh... on réfléchit...
J'aime quand des pays a priori plus catholiques et conservateurs que nous, montrent une ouverture d'esprit et une orientation humaniste-issue-des-lumières-bien-de-chez-nous, évidemment plus large que la nôtre...

http://www.liberation.fr/monde/0101647125-l-argentine-dizieme-pays-au-monde-a-legaliser-le-mariage-homosexuel
















Les deux Argentins, Alex Freyre et José Maria Di Bello, ont été les premiers homosexuels à se marier en Amérique latine le 28 décembre 2009.
(REUTERS/Marcos Brindicci)

Pour ceux qui translisent le espagnol, un article de "Pagina12", journal progressiste (proche dans l'esprit de ce qu'est Libé en France).

Merci Pauline


http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-149544-2010-07-15.html

mercredi 14 juillet 2010

Interprété par Elsa Gelly,

un texte de Vincent Roca, parmi d'autres :


Petit souvenir de vacances

J'habite en solitaire
Chez un berger du Caire
Lequel m'offre pas cher
L'Egypte et le couvert

Hélas il m'idolâtre
Et pour qu'il y folâtre
Je laisse un peu saumâtre
Mon corps musclé au pâtre

Pointant son obélisque
Le pastoureau se risque
A d'antiques pratiques
Des temps pharaoniques

Plongeant tel Osiris
Dans le culte d'Isis
Il force mon iris
Et fermement s'immisce

Il est fort comme un lion
Il broie mes ganglions
J'invoque Champollion
Mais l'Adonis tient bon

Il me laisse au plancher
Le coeur tout déhanché
Comme un vieux papyrus
Comme un vieux papy russe

Avec son air de Sphinx
Il a murmuré "thanks"
D'une voix gutturale
Y'a pas pires amygdales

A tous les solitaires
J'envoie ce cri du Caire
Assurez vos arrières
Et laissez le sphinx s'taire



 Dans :

In Emma's hand,

la vie.
















La mélancolie
S'étant assoupie
Ne restent en nos mains
Que les vestiges
De nos soucis
Petits souffles de vie
Graines noires des petits matins
Source claire de tes envies
Aux couleurs fauves
De l'ancolie.

mardi 13 juillet 2010

J'ai une cigale dans le chêne.

Non, ce n'est pas un énoncé licencio-poétique, il s'agit bien d'une cicadidée, qui m'a escaladé le pédonculé, et se gargarise l'abdomen en stridulant (mais le terme est impropre, voir ci-dessous) comme une bête. En réalité, avant d'avoir symbolisé la Provence, cette sale bestiole a cymbalisé pendant des générations aux esgourdes de ces pauvres provençaux, qui sont devenus par là tellement stupides qu'ils votent front national et se gavent de pastis pour oublier ça.
"La cymbalisation est produite chez le mâle et a pour fonction d'attirer les femelles. Dès que la température est suffisamment élevée (environ 25 °C), le mâle « chante », ou plus exactement , il cymbalise. Une erreur fréquente est de dire que les cigales stridulent comme le criquet. Or la stridulation est produite par le frottement de deux parties du corps d'un insecte (ou plus généralement d'un arthropode, car les mygales stridulent aussi, par exemple), alors que le mâle cigale possède un organe phonatoire spécialisé, les cymbales, qui est situé dans son abdomen."
Extrait de wiki, évidemment, vous croyez pas que c'est moi qui l'ai trouvé, non plus ?

Mais tout ceci est sans intérêt devant ce fait : que fait cette saleté dans mon arbre, que Dieu qui n'existe que dans l'imagination débridée des plus fragiles d'entre nous a fait pousser 10 km au nord de Périgueux ? Là, y'a comme un réchauffement qu'est pas net, ou je ne m'y connais pas.
























Photo : Irislisson,
http://www.paperblog.fr/923569/la-cigale-ayant-chante-tout-l-ete/

mercredi 7 juillet 2010

Scopolamine

Le vin qui coule dans ma veine
A noyé mon coeur et l'entraîne
Et je naviguerai le ciel
A bord d'un coeur sans capitaine
Où l'oubli fond comme du miel

Mon coeur est un astre apparu
Qui nage au divin nonpareil.
Dérive, étrange devenu !
O voyage vers le soleil -
Un son nouvel et continu
Est la trame de ton sommeil.

Mon coeur a quitté mon histoire
Adieu Forme je ne sens plus
Je suis sauvé je suis perdu
Je me cherche dans l'inconnu
Un nom libre de la mémoire.


Catherine POZZI, Poèmes, Gallimard, 1959.

mardi 6 juillet 2010

Claude, il me l'a bien répété 6 fois

dans la journée, la devise du Bournat (l'asso occitaniste qui organise la Félibrée)...
Lo miaou chen lo fichou (le miel sans la piqûre -ou le dard). Je l'avais bien mémorisée à force, même avec ma mémoire de bigorneau. Pis voilà t-y pas que je lis ça sur le site officiel du Bournat :

"Bornat (prononcé Bournat) signifie ruche en occitan. Il invite toutes les abeilles qui partagent sa passion pour la sauvegarde et la promotion de la langue et de la culture d'òc, à le rejoindre. Sa devise Per lo miau e lo fisson (par le miel et le dard), fait passer la douceur avant la colère, mais ses ouvrières n'hésitent pas à piquer lorsqu'on les provoque !"

Bon, je lui en veux pas à mon Claude ami. D'abord, c'est un puits de science en occitanophonie, et puis je lui fais confiance, il ne l'a pas inventé !

Par parenthèse intéressée, voyez la magnifique offre de ce CD deux titres dont au sein duquel le choeur des hommes, emmené par Yannick vers des cieux toujours plus bleus, accompagne Peiraguda. J'étais le seul  des dix absent le jour de l'enregistrement, ce qui fait que toutes les plaintes sont recevables !

Mais commencez donc par le quérir pour l'ouir en toute quiétude !























http://www.lobornat.org/

lundi 5 juillet 2010

Localisation





















Dès que je retrouve l'origine de cette créa, je le note... C'est sur le net, mais où ?...

Le triptyque du soutif noir oublié

















Robert, ça ne me fait plus rire !
















Les blagues les plus courtes sont les moins longues !
















Maintenant, rends moi ma culotte telle quelle !





Merci Lola !

Félibrée 4 juillet 2010 - Montignac - Portraits
























































































































































Que toutes les personnes concernées veuillent bien m'excuser, je n'ai pas pris le temps de leur demander l'autorisation de diffuser... Quant à la retouche des photos, il faudra bien y venir un jour...

Merci à Lola, dont les créations sont visibles en son échoppe du vieux Montignac...

Un amour au Moyen-age : le témoignage d'Abélard (2)

"
Qu'ajouterais-je ? Un même toit nous réunit, puis un même coeur. Sous prétexte d'étudier, nous nous livrions entiers à l'amour. Les leçons nous ménageaient les tête-à-tête secrets que l'amour souhaite. Les livres restaient ouverts mais l'amour plus que notre lecture faisaient l'objet de nos dialogues; nous échangions plus de baisers que de propositions savantes. Mes mains revenaient plus souvent à son sein qu'à nos livres. L'amour plus souvent se cherchait dans nos yeux l'un de l'autre, que l'attention ne les dirigeait sur le texte. Afin de mieux détourner les soupçons, l'amour me poussait parfois à la frapper : l'amour, non la colère, et la douceur de ces coups nous était plus suave que tous les baumes. Quoi encore ? Notre ardeur connut toutes les phases de l'amour, et tous les raffinements insolites que l'amour imagine, nous en fîmes aussi l'expérience. Plus ces joies étaient nouvelles pour nous, plus nous les prolongions avec ferveur, et le dégoût ne vint jamais.
Cette passion voluptueuse me prenait tout entier. J'en étais venu à négliger la philosophie, à délaisser mon école. Me rendre à mes cours, les donner, provoquaient en moi un violent ennui, et m'imposaient une fatigue intolérable : je consacrais en effet mes nuits à l'amour, mes journées à l'étude. Je faisais mes leçons avec négligence et tiédeur; je ne parlais plus d'inspiration, mais produisais tout de mémoire. Je me répétais. Si je parvenais à écrire quelque pièce de vers, elle m'était dictée par l'amour, non par la philosophie. Dans plusieurs provinces, vous le savez, on entend souvent, aujourd'hui encore, d'autres amants chanter mes vers.
On imaginerait difficilement la tristesse que ressentirent mes élèves, leur douleur, leurs plaintes, lorsqu'ils se rendirent compte de la préoccupation , que dis-je du trouble de mon esprit. Un état aussi manifeste ne pouvait guère échapper qu'à une personne au monde : celle dont l'honneur était directement menacé, l'oncle d'Héloïse. On avait essayé plusieurs fois de lui inspirer quelque inquiétude. Mais son immense affection pour sa nièce, non moins que ma réputation de chasteté, fondée sur toute ma vie passée, l'empêchaient d'ajouter fois à ces on-dit. Il est malaisé de croire à l'infamie de ceux qu'on aime, et dans une grande tendresse, la honte du soupçon ne pénètre pas. Comme le dit saint Jérôme, dans son épître à Sabinien, "nous sommes toujours les derniers à connaître les plaies de notre maison et, lors même que tous les voisins se rient de nos enfants, de nos épouses, nous seuls les ignorons".
Pourtant, ce qu'on apprendra le dernier, on l'apprendra néanmoins, et ce que tous connaissent ne peut échapper à la longue à un seul. Au bout de quelques mois, nous en fîmes l'expérience. Quelle douleur, quelle confusion pour moi ! Avec quel désespoir je partageai l'affliction d'Héloïse ! Quel flot d'amertume en elle souleva l'idée de mon déshonneur ! Chacun de nous se lamentait, non sur son propre sort, ses propres infortunes, mais sur celles des autres.
La séparation de nos corps rapprocha nos coeurs davantage; notre amour, privé de toute consolation, s'en accrut encore. La publicité même du scandale nous y rendait insensibles, et nous perdions d'autant plus toute pudeur que la jouissance de la possession nous devenait plus douce. Aussi nous arriva t-il ce que les poètes racontent de Mars et de Vénus.
Bientôt Héloïse se rendit compte qu'elle était enceinte.
"

Abélard et Héloïse
Correspondance, 10-18

samedi 3 juillet 2010

Un amour au Moyen-age : le témoignage d'Abélard

"Il y avait alors à Paris une jeune fille nommée Héloïse, nièce d'un certain chanoine Fulbert. Celui-ci, qui l'aimait tendrement, n'avait rien négligé pour lui donner une éducation raffinée. Elle était assez jolie et l'étendue de sa culture en faisait une femme exceptionnelle. Les connaissances littéraires sont si rares chez les personnes de son sexe, qu'elle exerçait un irrésistible attrait, et sa renommée courait déjà le royaume. Je la voyais ainsi parée de tous les charmes qui attirent les amants. Je pensai qu'il me serait aisé d'engager avec elle une liaison. Je ne doutais pas du succès. Je brillais par la réputation, la jeunesse et la beauté : il n'était pas de femme auprès de qui mon amour eût à craindre de refus. Héloïse, j'en étais persuadé, prêterait d'autant moins de résistance qu'elle avait une solide instruction et désirait l'élargir encore. Lors même que nous serions parfois séparés, nous pourrions, par la correspondance, rester présents l'un à l'autre. Au reste, les mots que l'on écrit sont souvent plus hardis que ceux que l'on prononce de bouche. La joie de nos entretiens ne connaîtrait pas d'interruption.
Tout enflammé d'amour pour cette jeune fille, je cherchai l'occasion de nouer avec elle des rapports assez étroits pour me faire pénétrer dans sa familiarité quotidienne, et l'amener plus facilement à céder. Dans ce but, je me fis présenter à son oncle par des amis communs, qui lui proposèrent de me prendre en pension. Sa maison était en effet proche de mon école; quant au prix, il le fixerait lui-même.Je prétendis que le soin d 'un ménage nuisait à mes études, et que la dépense en grevait trop mon budget.Non seulement Fulbert était des plus cupides, mais il se montrait fort soucieux de faciliter les progrès de sa nièce dans les belles-lettres. Je flattai ces deux passions, et obtins sans peine son consentement, réalisant ainsi mon désir. Il cédait à son amour de l'argent et formait l'espoir que sa nièce profiterait de ma science.Il insista sur ce point.Ses prières comblaient mes voeux au-delà de toute espérance; servant lui-même mon amour, il confia Héloïse à ma direction souveraine, me supplia de consacrer à son instruction tous les instants de liberté que, de jour ou de nuit, me laisserait mon enseignement; si elle se montrait négligente, je devais recourir aux châtiments les plus violents.La naïveté du vieillard me laissa stupéfait. Je ne revenais pas de mon étonnement : confier une tendre brebis à un loup affamé ! Il me chargeait, non seulement de l'instruire, mais de la châtier sans retenue: qu'eût-il fait d'autre, s'il avait voulu donner toute licence à mes désirs, et me fournir l'occasion, même contre mon gré, d'obtenir par les menaces et les coups ce que les caresses pourraient être impuissantes à conquérir ? Il est vrai que deux raisons contribuaient à écarter de l'esprit de Fulbert tout soupçon infamant : l'affection que lui portait sa nièce, et ma propre réputation de continence."

Abélard et Héloïse
Correspondance, 10-18

Le triptyque de la petite liseuse aux groseilles

















Cette passion immodérée pour les lectures solitaires
















Les coins de bancs secrets te feront-ils négliger

















Les groseilles douces-amères de ton avenir succulent ?

Le triptyque du camion-lit
















Franchement, je voyais pas où était le problème

















Il faudrait donc attendre que le soleil enflamme nos oreillers

















Nuit bleue comme une orange

La complicité par les pieds (7)
























Photo : pas de mention d'auteur sur le site suivant : http://marevaareiti.unblog.fr/2008/09/08/huile-pieds-doux/

"Côté jardin",
























c'est un festival "à la maison". Christian CLUZEAU installe dans son jardin (de Bonneville, près de Vélines, 24) un grand chapiteau de cirque et accueille des spectacles également dans la grange qu'il a aménagée pour ça.
















Hier soir, c'était le temps des copains. D'abord "le temps fort théâtre"*, ici en plein effort, deux heures avant la séance, mais ça s'explique, le gradateur lumières a claqué dès les premiers réglages, ils attendent le matériel de remplacement prêté par l'agence culturelle départementale.
















Je verrai enfin "Mano Mena", c'est du théâtre masqué, spécialité de la troupe.
















La troupe au "carroyage" de la scène (évocation d'un chantier d'archéologie).

Puis Daniel Chavaroche et Jean Bonnefon pour la fin de la soirée.
























Le chat de la maison ne craint ni la poussière, ni les piétinements...
















C'est aussi un festival militant.


















* petit rappel, les mêmes à la maison...
http://ecoutesiilpleut.blogspot.com/2010/04/st-avit-de-vialard.html

Je ressens pour cette fille
























 Armand le Poète, 93 poèmes d'amour, Ed. Quelqu'un marche

vendredi 2 juillet 2010

La vie prend des couleurs

irisées lorsqu'il apparait qu'on est entouré de personnes qui ne manquent pas de courage. Il en faut pour être heureux. Le bonheur ne se récolte pas au hasard, comme on attend la pluie. Il se construit.
Merci Emma.