mercredi 12 août 2015

Vous êtes encore là ?

Ah, tant mieux, parce que j'étais parti en vadrouille, dans les Pyrénées Orientales cette dernière semaine.

Autrefois, dans des temps que mes jeunes années ont supportés, on pouvait craindre le retour de vacances des copains, car ils pouvaient être tentés de vous infliger la fameuse soirée diapos.
J'ai cherché la chanson consacrée à ce thème par le groupe "Odeurs", on ne dira jamais assez la perte d'infos gratuites que constitue la disparition de Grooveshark, site sur lequel on pouvait retrouver des foules de vieux trucs rares, dans ce genre...
Bref.
Cette énième plaie d'Egypte a disparu partout.
Il ne nous reste comme maigre réconfort qu'à suggérer quelques clichés choisis, sans doute pas les pires, et voilà le plaisir de faire chier le monde qui fond comme crème solaire sur couenne des phoques à Sintrope.
Donc.
























Au-dessus de Vernet-les-Bains, un sentier superbe mène aux cascades des anglais et de Saint-Vincent.

Là, je me dis que c'est pénible parce que je ne peux pas vous forcer à voir la suite. Autrefois, fallait se taper toutes les diapos jusqu'au bout. Vous auriez tort, elles sont superbes mes photos de vacances.



















Vue de Mantet du chemin qui mène au refuge de l'Alemani. Je sais, vous vous en foutez, mais Mantet est un village de 22 habitants à l'année, qui se trouve en fond de vallée, c'est un cul-de-sac, et c'est J.J qui m'a dit d'y aller, et c'était une bonne idée, surtout qu'il a fait beau.




















C'est un village piétonnier, mais y'a très peu de vélos, car comme à Périgueux, c'est vachement trop incliné.
Là je fais de l'humour, car il en faut dans les commentaires d'une soirée-diapos.




















Le refuge. Vu du haut, on dirait un requin, avec ses pierres qui dépassent du toit. C'est curieux, non ? Là vous dites : "Oh ouais !"




















Ah , un peu d'(agri)culture ! C'est l'aconit napel, une fleur magnifique mais toxique, un peu comme les nanas qui fréquentent le Barry, les vendredis soirs. (Là, c'est une remarque perfide destinée à faire réagir la copine dont vous savez qu'elle y est régulièrement). Evidemment, ça marche !

























Et en revenant au bled, cadeau, des gypaètes barbus ce jour-là  (c'est les vacances, ils sont comme nous, ils se négligent). Oui, bon, je sais, elle est pas terrible ma photo, mais j'ai pas un matos hyper, non plus, je l'ai acheté au Chili mon appareil, ok ? (Petite blague occidentalo-centriste, voire xénophobe, qui tombe à plat...)




















Oh, mais quoi c'est-il donc, cette tour qui émerge de la brume matinale ?

























C'est saint Martin du Canigou, où pendant des siècles, les moines ont tourné en rond-rond dans leur cloître (blague avec Canigou), jusqu'à la Révolution, où les types de la vallée les ont fait tourner en bourriques.

























Quand on monte au-dessus de l'abbaye, on a cette vue saisissante.
(Là, vous saisissez votre verre de bière en jetant un oeil torve aux bibelots au-dessus de la télé).




















Quelques superbes chapiteaux, retrouvés intacts et replacés à hauteur d'homme et de femme sur la pointe des pieds. (Un peu de misogynie pour la route ?)




















Là une petite blonde qui somnolait au fond du canapé, se réveille à l'évocation des chapiteaux en demandant quel cirque on est allés voir.
Bon.
Ils ont aussi conservé des dalles funéraires du XIIIème, placées à l'origine sur les tombes des abbés fraichement promus au rang de macchabées. Personne ne relève ? On passe.


















































La facture romane de l'ensemble ne peut échapper à ceux qui ne dorment pas encore.




















Je change de sujet pour tenter de réveiller l'intérêt des foules. Au hasard d'un chemin vraiment perdu, on trouve un drôle de nid dans un chêne. Y'en a qu'ont vraiment rien d'autre à glander ! (Blague avec le chêne, référence inutile dans votre état à Pierre Desproges)
 






































Bon, qu'on en finisse, on a fait des tas d'autres trucs, mais on n'évoquera que les gorges de Carança, vous devriez faire ça ! (Ne jamais oublier la fonction d'une soirée-diapos, laquelle, comme le compte Facebook, a pour but premier de rendre jaloux les invités en faisant croire qu'on vit des trucs extraordinaires)...

























Y'a des tas de passerelles pour la parcourir, des ponts de singe, et même des passages creusés à flanc de falaise, waow ! (C'est moi qui fais waow !)



































Un des petits suppléments de plaisir à ce moment, quand tout le monde avec tout à coup un entrain revenu était allé chercher manteaux et sacs pour partir, vous annonciez :"Ah zut, j'ai oublié un truc extra à vous montrer !" C'était réussi si vous parveniez à réinstaller tout le monde dans les fauteuils avec les vêtements sur les genoux.

Donc, nous, on a vu ça aussi :
























C'est la vallée qui monte vers où qu'on était, à Sahorre, mais le bled au fond, c'est Fuilla du bas, parce que y'a aussi Fuilla du Haut et même Fuilla du milieu, ils se font vraiment pas chier.
Et pour faire cette photo, on est grimpés à l'ermitage de Notre-Dame-de-Vie, où y'a une chapelle et une grotte, avec une boîte de géocaching qu'on a eu un mal de chien à dégoter, avec seulement le rétroéclairage de nos téléphones parce que c'était au fond dans les recoins sombres, et on avait un peu peur.



















Là ça a l'air de rien, mais c'était vachement impressionnant.

Y'a même quelqu'un qu'a fait un truc sympa avec du fil de fer.
























Enfin, c'était super, vous devriez y aller.




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