lundi 24 octobre 2011

Geocaching, première !

L'activité consiste à trouver des objets disséminés dans la nature par de facétieux schtroumpfs qui font rien qu'à imaginer des jeux de pistes pour des internautes complices et joueurs également. Il suffit de s'inscire sur le site (c'est anglo-saxon, donc pas mal en anglais, mais pas trop compliqué)

http://www.geocaching.com/

Ensuite on peut être seulement trouveur, cacheur, ou les deux bien sûr. L'idée est de se débrouiller avec quelques indications topographiques pour trouver un objet (généralement une boîte plastique hermétique) dans laquelle se trouvent un ou plusieurs objets. On trouve les indications sur le site internet, on s'y rend et une fois l'objet trouvé, on signale son passage dans un carnet de la boîte, puis de retour à la maison, on l'indique sur la page créée par le créateur de la cache.

On a testé, on a choisi l'objet le plus proche de la ville de Périgueux, le gué de Campniac. On s'est débrouillé sans GPS et on a trouvé l'objet avec de la chance, car il y avait une étape préalable (un "hint" en anglais = un indice) qu'on n'a jamais pu trouver en revanche.

On a écrit notre passage sur le carnet (à disposition dans la boîte) et on a remplacé un échantillon de parfum par une coloquinte qu'on avait apportée exprès.
















Ce fut donc un essai réussi, même si l'un des intérêts de ce petit jeu est aussi de découvrir de nouveaux lieux étonnants. Là, on était en terrain connu, mais on va aller traîner dans les bois, les champs, et les villages qu'on ignore encore...

dimanche 16 octobre 2011

A Périgueux, ces jours-ci,

est présentée en deux parties (une à la galerie l'App'art, l'autre aux Archives Départementales de Dordogne) une expo d'oeuvres de l'artiste parisien Marc GIAI-MINIET.

Il y a trois types de réalisations : des tableaux peints avec des incrustations d'objets parfois, des espèces de boîtes maquettes présentant au premier abord des appartements déserts et des nains de jardins portant des masques à gaz. La femme de ce gars s'amuse à prendre des photos de ces boîtes et en fait des recompositions étonnantes, à peu près du même format que les boîtes elles-mêmes.

Ces deux tableaux sont des grands formats (J'ai recadré, il manque les bords) :

































Le nain exposé à la galerie "l'App'art"


























Et les fameuses boîtes, d'assez grande taille (les plus grandes font 150 cm x 120 cm) et ressemblant au premier abord à des maisons de poupée. Sauf qu'à y regarder de près, on y a une vision beaucoup moins drôle que l'univers des Barbies...



























A chaque fois, un étage supérieur qui ressemble à un appartement, et des rayons de bibliothèque. A partir de cet étage, un système d'aspiration des livres, qui sont soit broyés, soit dirigés en sous-sol vers des fours. Dans tous les cas, ça se termine par un tas de cendres, qui sont évacuées soit par bateau (ou des sous-marins), soit sur des petits chariots...

Dans certains de ces montages, l'allusion à un système totalitaire (qui broie les hommes et leur mémoire) est plus explicite, avec des morceaux d'os humains, des paquets ressemblant à des momies fraichement emballées, des laboratoires d'expériences qu'on devine atroces...






























































Ce n'est donc pas franchement gai, mais c'est très étonnant, il y a un nombre de détails incroyable, et c'est une façon d'évoquer la barbarie humaine de façon à la fois détournée et directe. On a l'impression parfois d'être dans l'atelier du docteur Mengele. Le décalage entre le calme apparent de ces appartements déserts et la folie de ceux qui les occupe donne à réfléchir.

Jusqu'au samedi 22 octobre.


samedi 15 octobre 2011

Davodeau, un auteur de BD angevin

Il y a des tas de jours avec des nuits aussi, j'avais bien aimé lire ça :
























un genre de biographie des parents de l'auteur, militants à la JOC dans le Maine-et-Loire. C'est très réaliste, très humain, une forme d'écriture historique sympa.

Un autre de ses bouquins qui avait été remarqué à sa sortie, en 2000, c'est :

























Dans la rubrique "BD reportage".
Un article chouette sur ce bouquin, qui donne envie de le lire :

Là.

Récemment, j'ai entendu sur France Culture parler de la sortie imminente de ça :


























l'histoire d'une rencontre avec un vigneron angevin, annoncé comme aussi réussi que "les mauvaises gens".

Davodeau a une oeuvre déjà conséquente, ma foi...

Son site,

mercredi 12 octobre 2011

Dans un supplément "Sciences et techno" du Monde du samedi 8 octobre 2011

on lit en titre "la télévision nuit gravement à la santé". On s'en doutait. On n'allait pas jusqu'à imaginer cependant qu'elle attaquait l'espérance de vie.




















Or parmi tous les effets constatés (obésité, violence, hyperactivité, retard scolaire...), une étude australienne indique que "regarder la télévision 3 heures par jour pendant 20 ans ampute en moyenne l'espérance de vie d'une année".
L'enjeu de santé publique est énorme, mais les questions financières, le poids des lobbies, la question du contrôle de l'opinion, font qu'on en entend peu parler.
Chaque heure quotidienne de télévision entre 40 et 59 ans augmente de  30 % la probabilité de développer la maladie d'Alzheimer.
Contrairement à beaucoup d'idée reçues sur "l'ouverture culturelle, artistique, créatrice" de la télévision, on constate que les enfants téléphages développent moins de qualités créatives que les enfants non consommateurs.
C'est vrai dans la durée, mais également de façon immédiate. Par exemple, le fait pour des enfants de visionner un dessin animé juste avant d'être sollicité pour un travail d'adresse et de logique est nuisible à leur réussite sur ce test.

La comparaison de dessins d'enfants soumis ou non aux flux cathodiques est parlante :














Pour ce qui est de la violence induite par le visionnage de programmes montrant eux-même des scènes violentes, il "augmente effectivement le risque de comportements agressifs chez certains enfants et adolescents, en les désensibilisant à la violence." (Etude de l'American Academy of Pediatrics)

Michel DESMURGET, auteur de "TV lobotomie", accuse les médias de ne pas faire leur travail en renvoyant généralement les "pour" et les "contre" dos à dos. Sans s'appuyer sur les études scientifiques qui sont certes de lecture ardue (problème de vulgarisation des résultats de recherches) ils contribuent au contraire à propager des idées reçues du type "la télé a une vertu cathartique, en permettant aux enfants de se libérer de la violence qu'ils ont en eux." Ce que n'ont jamais montré les études sérieuses sur le sujet.

dimanche 2 octobre 2011

Quand les proverbes font de l'autodérision...

Quand la choita chanta lo matin e que plou l'enser, quo es signe d'aiga...

Quand la chouette chante le matin et qu'il pleut le soir, c'est signe d'eau.

J'adore Glen Baxter,

lequel "alias Colonel Baxter, est un dessinateur britannique né en 1944 à Leeds.
Connu pour ses dessins surréalistes et absurdes, il pratique aussi bien le dessin de presse (en France, le journal Le Monde l'a publié à plusieurs reprises) que la bande dessinée.
Baxter a suivi les cours du Leeds College of Art.
Ses dessins, ainsi que les textes qui les accompagnent, s'inspirent de la pulp fiction et des comics avec des références et des plaisanteries intellectuelles. Reconnaissables à leurs traits simples, ils montrent en général des cowboys, des gangsters, des explorateurs ou des écoliers, qui prononcent des propos savants et incongrus en rapport avec l'art et la philosophie."
Article wikipédia








































































Parfois bien irrévérencieux...

et facétieux...
un autoportrait...



Le type qui tient le crayon s'appelle Mauricio Ricardo



La version "préservatifs" est aussi très rigolote.



Très peu d'info sur ce gars, on sait seulement qu'il est brésilien.

David LAFORE

passe à Bordeaux, le vendredi 7 octobre à 20h30

à l'Onyx
11-13 Rue Fernand Philippart
33000 Bordeaux
(en première partie Alex Folh)

Tarifs : 16€ et 12€ (adhérents, RMI, chômeurs, étudiants)
Réservation : 06 68 82 58 23 / contact@bordeaux-chanson.org

samedi 1 octobre 2011

Aujourd'hui, 1er octobre.

On fête Ste Thérèse de l'Enfant Jésus, l'occasion de lui suggérer qu'elle nous lâche la grappe, elle et tous ses potes de tout poil, qu'on puisse vivre enfin libres, sans remord, sans peur, sans pape et sans reproche.

Question insomnatique

Qu'y a t-il de pi que se réveiller à 3H14 un matin et observer avec effroi les heures filer comme dans un cercle vicieux sans fond ?