jeudi 16 décembre 2010

Au grenier d'une maison périgourdine

isolée dans la campagne, dormaient depuis des temps mémoriaux certes mais quand même un bail, dans une malle, des bouquins de la bibliothèque verte et rose et rouge et or, tout mélangés qui remplissaient la dite cantine plus qu'à moitié. Or, à feuilleter ces oeuvres témoins d'une enfance lointaine, tomba soudain un feuillet plié soigneusement en quatre, billet doux adressé à l'auteure elle-même, vraisemblablement, ou peut-être archivé là dans l'espoir que l'objet du dit message tombit dessus un jour sans dommage et par l'inadvertance du hasard.
Sauf que des années plus tard, la lumière qui s'y engouffrit, dans la malle de bois fut de ma main, pour parler elliptiquement, et que je n'étais nullement destinataire de l'épanchement enfantin mis à jour. Pourtant fus-je fort émouvu du naïf aveu d'la d'moiselle, que je vous livre en document authentique de main très prime.


1 commentaire:

postiches