vendredi 1 mai 2015

A plus de trente ans d'intervalle,

deux Philippe(s) m'ont fait lire Irving.

Vers 1980, le premier, Gy à Laval, m'avait offert le fameux "Monde selon Garp", récit d'une vie qui commence quand la maman de Garp décide d'avoir un enfant pour elle seule, et comme elle est infirmière, chevauche incognito un grand blessé de guerre, inconscient mais avec les fonctions vitales nécessaires intactes... Je revois la scène, c'est donc que j'ai vu le film...
Je me souviens du plaisir d'un mois de lecture. C'est un livre consistant..



































Puis, il y a un an ou deux, Philippe Andrieux, en Dordogne, me laissa "Une prière pour Owen", qui n'est pas récent (de 1989), et que je laissai sur une étagère jusqu'à ce que, bien m'en prut, je m'y plongea !
Le côté mystique des personnages (en particulier d'Owen) est important, mais la religion est montrée sans fard quand elle est burlesque, ce qui est le cas dans la fameuse scène de la crèche vivante organisée avec des enfants rétifs... Cette (courte) vie d'Owen est une tragédie, avec une forme de mélancolie lancinante, mais aussi une tension autour de la question de la destinée personnelle, le "héros" ayant des visions qui lui laissent entrevoir son propre avenir et sa mort... Au final, c'est assez bouleversifiant, et je ne peux que me féliciter d'avoir des amis de bon conseil...

























John Irving en 2010.



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