mardi 19 octobre 2010

The slipper's horror pichot show




Aujourd'hui, jour de grève et pour narguer le bon sens qui m'aurait soufflé d'être plus économe un jour sans paye qu'un autre, je suis allé sans coup férir ni trompette acquérir une paire de pantoufles de toute beauté et de taille 46, ce qui prouve que je vis sur un grand pied, pour les laisser à demeure dans une maison que je fréquente assez assis dûment comme de juste, au grand dam - car le dam est forcément de taille respectable- du bon sens derechef de nouveau encore une fois pour l'ajouter, car comme chacun sait ou feint de savoir -j'aperçois des petits malins dans le fond- ça commence par une pantoufle, puis rapidement on passe à deux, car on aime à traiter le monde sur un pied d'égalité, puis on a droit subrepticement aux pieds qui les hantent, pis c'est l'escalade car la jambe s'impose sans tarder à l'insu du plein gré des gens du lieu, pis bientôt les deux, et voilà, on ne sait plus comment se débarrasser du type qu'est au bout, que voulez-vous que je vous dise ?

Ensuite, je me joignis à la foule encore incroyable ce matin, on n'a jamais vu une telle série de rassemblements massifs à Périgueux, mais parions que les autistes qui nous gouvernent entonneront ce soir l'hymne du "le mouvement s'essouffle, nos efforts de pédagogie ont payé, les français ont compris l'intérêt de la réforme"... pour jouer quelques airs de fifre en bonne compagnie,







Photos Josette Calandreau

où l'on croisa quelques riches idées ...




Ces choses ayant été faites, il est temps de s'accorder royalement une méridienne reconstituante, et elles le sont doublement en songeant aux collègues qui rament avec, cerise aigre sur le gâteau pourri, les enfants des grévistes qu'il a bien fallu se partager !

3 commentaires:

  1. s'il y a 25 pour cent de grévistes, les petites choses sont prises en charge par les municipalités (en théorie)
    (sinon, pour les chaussons, y'avait aussi l'option garde alternée, mais c'est vrai que ça fait lourd du baluchon) ;)

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  2. tu penses que si tout le monde jouait du fifre , ils entendrait là-haut

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  3. Euh... pas sûr, en tout cas nos pipos n'ont pas le caractère magique de celui de Hamelin qui nous aurait permis de mener un lot de ministres charmés à la rivière. Non, mais il y a une chose certaine, c'est que s'il n'est pas sûr que nos flûtiaux enchantent ceux qui les entendent (c'est quand même un peu l'objectif), nous, ça nous nous réjouit la goule de jouer en groupe, lors de ces rendez-vous qui sont par ailleurs parfois un tantinet tristounets... Et c'est déjà ça de positif...

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