Les conclusions qu'il en tire au bout de son année d'expérience sont intéressantes. Car si dans un premier temps, le gain en qualité de vie est très évident, par le temps retrouvé pour vivre ensemble, et par la richesse de toutes les relations développées pour rencontrer ceux qui cherchent aussi à vivre de façon alternative, au bout d'un moment le jusquauboutisme écologiste semble être compliqué à gérer. Néanmoins, il y a beaucoup de réflexions utiles dans ce compte rendu d'expérience. La question de l'image qu'on a de soi, et du regard des autres, avec ce besoin de reconnaissance sociale qu'on a tous, y est assez bien vue.
Page 80, il écrit :
"Michelle [sa femme] et moi avons aussi compris que nos désirs superficiels - la mini-moto, la maison "normale"- n'étaient que l'expression d'un désir plus profond. Ce que nous voulions vraiment, c'était nous intégrer. Etre aimés. Acceptés.
La grande question, la voici : si nous voulons y trouver notre place, d'où nous vient l'idée que nous y parviendrons en ayant, ou en aspirant à avoir, exactement ce qu'ont les autres, en mangeant et en buvant la même chose qu'eux ? L'homme est un animal social, bien plus que nous n'en avons conscience. Nous ferions n'importe quoi, ou presque, pour une promesse d'amour."
Recommandable, donc.

Ed. Fleuve noir
Et pour comble de rhaa lovely, il a tenu un blog pendant toute l'expérience (2007-2008), que d'ailleurs, il tient encore à jour :
http://noimpactman.typepad.com/
Et son site :
http://noimpactproject.org
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