jeudi 25 janvier 2018

Heartstone, un été islandais, de Gudmundur Arnar Gudmundsson

C'est typiquement le genre de film que j'aime. Un cinéma d'auteur, très personnel, dans un pays peu repéré pour sa production dans ce domaine culturel, donnant à entendre une langue -pour nous- lointaine et qui permet d'accéder au quotidien de groupes humains qui nous mènent sur leurs petits sentiers de vie étranges et étrangers, si lointains mais rendus si proches, et pleins de surprises.

Deux ados issus de milieux modestes dans un petit port islandais, font, pendant un été de vacances l'expérience des premiers échanges amoureux. Mais pendant que le plus jeune se rapproche d'une fille un peu plus mûre que lui, son copain se découvre une attirance marquée pour son ami. Et tout autour, il n'y a pas que des regards bienveillants, et pendant ce temps, les adultes ont leurs propres soucis...

C'est aussi un cinéma des grands espaces, beaucoup de scènes sont tournées dans le grand vent islandais, mais aussi une plongée toute intérieure dans l'intime, dans la psychologie, complexe et tourmentée pour autant qu'on puisse en juger, des personnages.

Une seule réserve : le format me semble un peu pléthorique (2h09), je m'en serais tenu aux classiques 90 minutes, cela m'aurait semblé plus efficace, car la fin traîne un peu en longueur, à mon avis que j'ai...

Sorti en décembre 2017.




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