dimanche 5 juin 2011

Que ma joie demeure

Longtemps, on se demande où il veut en venir, Giono, avec son hymne à la nature, vivante, tressaillante, resplendissante, envoûtante, et ces hommes, sur leur plateau perdu de l'arrière-pays provençal, mais il nous mène lentement, au rythme du coassement des grenouilles dans leurs eaux froides, vers une authentique tragédie humaine.




"On a l'impression qu'au fond les hommes ne savent pas très exactement ce qu'ils font. Ils bâtissent avec des pierres et ils ne voient pas que chacun de leur geste pour poser la pierre dans le mortier est accompagné d'une ombre qui pose une ombre de pierre dans une ombre de mortier. Et c'est la bâtisse d'ombre qui compte."

p. 22

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

postiches