dimanche 16 janvier 2011

Bonne surprise,

les journalistes de France-Inter qualifient tout à coup le régime de Ben Ali de "dictature". Pendant des années, ils nous ont bassiné avec "le régime de Ben Ali" Pourtant, tout le monde savait, même moi qui lis peu. Soit ils étaient mal renseignés (douteux), soit ils manquaient de courage (plausible), et n'ont encore fait que suivre la voix de son maître (la ligne Sarkozy), qui considérait que ce régime, avec tous ses défauts, était le meilleur rempart contre une contagion islamiste (hyper plausible).

Pour preuve, le Monde indique aujourd'hui que, en conseil des ministres mercredi, "il [Sarko] a rappelé que l'on ne sait pas forcément si un autre dirigeant serait mieux à même de préserver le pays contre les intégristes religieux"...

En attendant, on est de tout coeur avec les Tunisiens de raison, qui espèrent légitimement que le nouveau régime ne s'appuira pas sur les mafias policières, n'oubliera pas le développement de l'intérieur du pays, au profit des seules stations de tourisme de la côte, ne confisquera pas les richesses du pays pour quelques familles d'hommes de pouvoir... Schéma maghrébin trop classique.

Et si le souffle de liberté venu de Tunisie venait chatouiller les Algériens, les Marocains et les Lybiens ?

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